AES-Ouest Afrique : De la nécessité d’accélérer le processus d’autonomisation énergétique

Les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) associés avec deux autres pays de la sous-région Ouest africaine, réfléchissent sur les mécanismes devant permettre d’obtenir une indépendance totale en matière d’énergie. La réunion tenue samedi 17 février dernier à Niamey entre les ministres en charge de l’énergie, s’inscrit dans cette démarche.

Il s’agit plus précisément, des ministres en charge de l’énergie du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et du Togo. Une rencontre importante axée essentiellement sur les questions énergétiques dans ces pays et la nécessité de raffermir les liens de coopération pour une meilleure autonomie en matière d’énergie et des hydrocarbures.

Il était question de revoir l’expérience déjà existante entre les quatre autres pays sauf le Tchad, et de trouver des solutions aux défis qui restent à relever dans la fourniture du gasoil par le Niger, à ses pays frères et voisins, comme le veut le projet Desert to Power, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).

L’objectif principal était de définir ensemble un mécanisme adéquat et pérenne de vente de gasoil par le Niger au Burkina Faso, au Mali, au Tchad et au Togo. Selon les informations, au terme des discussions, un protocole d’accord d’exportation du gasoil nigérien a été signé entre quatre pays, notamment le Mali, le Burkina, le Tchad et le Niger.

Pour ce qui concerne le Togo, des discussions seraient en cours pour la fourniture du gasoil également selon les informations. Ceci permettra à ces pays de combler leurs besoins énergétiques. Il faut noter que le Niger dispose d’une raffinerie basée à Zinder, dans le centre du pays, qui produit 20 000 barils de gasoil et d’essence par jour depuis 2011.

Mahamadou Issa

Awa TOURE

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