Afrique : Un partenariat agricole stratégique entre le Maroc et l’Éthiopie

Afrique : Un partenariat agricole stratégique entre le Maroc et l’Éthiopie

Une nouvelle étape a été franchie dans la coopération maroco-éthiopienne à travers la visite d’une délégation du groupe OCP, reçue cette semaine à Addis-Abeba par le ministre éthiopien de l’Agriculture, Girma Amente. Cette rencontre, placée sous le signe de l’échange d’expertise et du renforcement des liens bilatéraux, met en lumière l’importance stratégique accordée à l’agriculture dans les relations Sud-Sud. Le Maroc, à travers son groupe OCP, manifeste une volonté claire d’accompagner les pays africains dans leur transition vers une agriculture plus performante et durable.

Les discussions ont principalement porté sur des enjeux cruciaux pour l’agriculture éthiopienne : sécurisation de l’approvisionnement en engrais, amélioration de la fertilité des sols, et mise en œuvre de solutions techniques innovantes. L’Éthiopie, dont une large part de la population dépend de l’agriculture, doit répondre à des défis structurels allant du changement climatique à l’urbanisation rapide. Dans ce contexte, la coopération avec le groupe OCP apparaît comme une opportunité stratégique pour renforcer la résilience du secteur.

La délégation marocaine a présenté les actions menées par OCP Africa, la branche du groupe dédiée au continent. Avec une approche centrée sur le développement des petits exploitants, la diffusion de pratiques agricoles modernes et une distribution ciblée d’intrants, OCP Africa se positionne comme un acteur de transformation. Ses interventions visent à améliorer durablement les rendements agricoles, tout en tenant compte des impératifs environnementaux et des spécificités locales.

Au-delà des aspects techniques, cette visite marque un alignement de visions entre les deux pays. Le Maroc défend une approche panafricaine fondée sur la solidarité et la mise en commun des ressources pour bâtir une agriculture autosuffisante. Pour l’Éthiopie, ce partenariat dépasse le cadre bilatéral : il incarne l’émergence d’un modèle de coopération fondé sur l’efficacité, la confiance et l’engagement mutuel. Une dynamique qui pourrait inspirer d’autres nations africaines désireuses de bâtir leur souveraineté alimentaire.

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Franck BALIMA

Awa TOURE

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