Burkina Faso : Le Processus de Développement endogène est en marche dans le pays des hommes intègres

Le processus de développement endogène voulu par les autorités du Burkina Faso est en marche, progressivement vers une transformation structurelle et radicale de l’économie nationale. Ce processus est marqué par la création de diverses structures, pour la transformation locale des produits du terroir.

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Le projet de création d’une société d’économie mixte spécialisée dans la production locale des produits d’habillement militaire et paramilitaire, vient s’ajouter à ceux déjà exécutés et ceux qui sont en cours d’exécution. Ce nouveau projet d’installation d’une usine de transformation locale des matières premières du pays, a été acté mercredi 07 février par le conseil des ministres.

Sous la présidence du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE , le conseil des ministres a adopté le projet de décret, autorisant la création et le fonctionnement de cette société. Elle aura pour mission de confectionner les tenues militaires et paramilitaires, ainsi que celles des structures privées industrielles et des établissements professionnels.

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Selon le conseil, la société d’économie mixte qui aura un capital de dix millions (10 000 000) de francs CFA, est à participation majoritaire de l’Etat. Elle sera projetée dans la région des Hauts Bassins, plus précisément à Bobo-Dioulasso, avec un coût de réalisation évalué à quinze milliards (15 000 000 000) de francs CFA.

La confection des habits se fera à grande échelle à base du coton produit par le Burkina Faso . Il faut noter que le conseil des ministres a également autorisé la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) de participer au capital social de « IROTEX Burkina », une nouvelle structure industrielle, créée pour la transformation industrielle du coton.

La vision de la transition pour le développement socioéconomique se concrétise ainsi progressivement, pour l’épanouissement et le bonheur des burkinabè. Un soutien indéfectible de la population à cette vision, s’avère donc indispensable.

Amadou M.

Awa TOURE

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