Retrait AES de la CEDEAO : La République du Mali peut développer son économie hors de l’espace communautaire Ouest africain

La sortie des pays de l’AES de la CEDEAO, même si elle n’est pas sans conséquences négatives sur les pays concernés, elle a tout de même des avantages pour les populations de cette zone sahélienne. Le ministre malien de l’économie et des finances, M. Alousséni Sanou s’est exprimé sur la télévision publique malienne.

Pour ce qui concerne le Mali, son retrait de la CEDEAO lui permet de gagner 21 milliards de francs CFA contre une perte de 120 milliards, s’il restait au sein de la communauté régionale selon le ministre malien de l’économie. En clair, le Mali pourra augmenter son budget annuel de 21 milliards de FCFA, en étant hors de la CEDEAO.

Il pourra également éviter une perte annuelle de 120 milliards, à cause de l’application du Tarif extérieur commun (TEC) et de la renonciation à certains droits de douane. Aussi, en étant dans la zone AES , le pays du colonel Assimi GOÏTA pourrait développer son économie avec ses cofondateurs de l’Alliance, en saisissant les opportunités qu’offre cette zone.

Selon le ministre malien de l’économie et des finances, cet espace sahélien de 7O millions d’habitants, regorge de beaucoup de possibilités, de potentialités en termes d’agriculture, en termes d’énergie, bref, dans tous les secteurs d’ activités.

Il a également affirmé que se retirer de la CEDEAO, permet aux trois pays de l’AES de développer un marché intérieur , d’assurer une croissance à partir de cette économie extérieure.

Amidou Boubacar

Awa TOURE

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