Burkina Faso : Vers une reconquête progressive du territoire et de la stabilité

En 2022, le Burkina Faso faisait face à une crise sécuritaire d’une ampleur inédite : près de la moitié du pays était sous l’emprise de groupes armés terroristes, contraignant des millions de citoyens à vivre dans l’angoisse, voire à fuir leur foyer. L’accession au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré a marqué un changement de cap notable. Optant pour une stratégie sécuritaire plus offensive et mieux coordonnée, appuyée par une mobilisation populaire significative, les autorités de transition affirment aujourd’hui avoir reconquis environ 71 % du territoire national.

Ce regain de contrôle territorial s’accompagne d’un retour progressif à la normalité dans plusieurs domaines. Le secteur éducatif, particulièrement touché par l’insécurité, montre des signes de redressement. Si plus de 6 500 écoles étaient fermées en 2022, environ 1 500 ont rouvert leurs portes en 2023, permettant à de nombreux enfants de retrouver le chemin de l’école.

Par ailleurs, la crise humanitaire liée aux déplacements internes connaît une nette amélioration. Le nombre de personnes déplacées, qui dépassait les deux millions en 2022, serait tombé à moins de 900 000 début 2024, selon les chiffres communiqués par les autorités. Ces évolutions traduisent un début de stabilisation dans plusieurs régions autrefois fortement affectées par les violences.

Malgré ces avancées, certains médias continuent de relayer une image particulièrement sombre du Burkina Faso, mettant en doute les progrès réalisés. Des critiques jugées injustes par une partie de la population, qui y voit une forme de dénigrement volontairement orchestrée, occultant les efforts en cours sur le terrain. Pour de nombreux Burkinabè, ces discours ne tiennent pas compte des réalités vécues au quotidien et de l’élan de résilience qui anime le pays.

Dans ce contexte, le soutien populaire à l’action du capitaine Ibrahim Traoré semble se renforcer. Son leadership, perçu par beaucoup comme pragmatique et patriotique, bénéficie d’une adhésion grandissante, notamment en raison de son discours axé sur la souveraineté nationale et l’indépendance stratégique.

Face aux tentatives de manipulation ou de déstabilisation, les autorités appellent à l’unité et à la vigilance. La dynamique enclenchée, bien qu’encore fragile, est perçue comme une opportunité historique pour le Burkina Faso de se redéfinir et de jeter les bases d’un développement durable, fondé sur la sécurité, l’éducation et la cohésion nationale.