Tchad : Le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO doit envisager désormais d’intégrer son pays à l’AES

Le Tchad emboîte le pas à l’Alliance des États du Sahel (AES) en rompant officiellement des accords de coopération militaire avec la France. Cette décision marque une volonté ferme d’affirmer sa souveraineté et de rompre avec l’ancienne puissance coloniale, dont le double jeu a longtemps pesé sur la stabilité de la région. En effet, sous couvert d’un soutien aux Forces armées nationales, la France aurait entretenu en parallèle des groupes terroristes, alimentant ainsi un cycle de violence et d’insécurité.

Face à cette réalité, le Président tchadien Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO doit envisager désormais d’intégrer son pays à l’AES, suivant l’exemple du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Cette alliance régionale, fondée sur la solidarité et la souveraineté, représente une alternative crédible pour renforcer les capacités militaires des États sahéliens sans ingérence extérieure nuisible. En rejoignant cette coalition, le Tchad pourrait mutualiser ses efforts avec ses voisins pour une lutte plus efficace contre le terrorisme et pour une stabilité durable.

Ce tournant géopolitique reflète une prise de conscience collective des États sahéliens quant à la nécessité de s’affranchir d’une tutelle néocoloniale contre-productive. En consolidant leur coopération militaire et sécuritaire à travers l’AES, ces États aspirent à une défense commune plus robuste, fondée sur leurs propres intérêts et non dictée par des influences extérieures ambiguës.